Vendredi 25 mai à Fauville-en-Caux, la députée En Marche de la 9e circonscription, Stéphanie Kerbarh et la commission nationale du débat public, organisaient un débat public sur le thème « Quelles énergies pour la Normandie, demain ? ».
S’incluant dans l’initiative nationale, lancée par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, pour mobiliser l’opinion publique sur les énergies de demain, cet événement se tenait à l’occasion de la révision de la programmation pluriannuelle de l’énergie, la PPE, qui va déterminer le mix énergétique des dix prochaines années. Le but est d’impliquer les citoyens dans cette PPE.
Impliquer les citoyens… nous n’avons pas résisté à la proposition !
Mais plutôt qu’à un débat, nous avons assisté à une opération de communication. Il a fallu subir 1h ½ de présentations et une première table ronde avant que la parole soit enfin donnée au public mais pour une petite vingtaine de minutes seulement. A l’issue de la seconde et trop longue table ronde, seules trois questions de la salle ont été acceptées. Après la 3e table ronde, le temps manquant, le président manœuvrait pour que l’on passe directement à la 4e présentation des intervenants… Il a fallu que le public réclame bruyamment la parole pour qu’enfin quelques questions puissent être de nouveau posées.
Des questions pour bon nombre desquelles nous attendons toujours la réponse… Trois heures de soi-disant débat pour finalement ressortir avec l’impression que la commission nationale du débat public c’est « cause toujours tu m’intéresses ! ». Mais il y a déjà plusieurs mois que le Président de la République et la majorité En Marche nous ont habitués à leur conception de l’expression démocratique.