Le 1er janvier prochain, l’État déléguera la gestion des trains et lignes Intercités à la Région qui aura alors la mainmise sur l’axe Paris-Rouen-Le Havre, en plus de son exploitation des TER (transport express régional).
Nous connaissons maintenant les modalités de la convention signée avec la SNCF en décembre 2017 par Hervé Morin le président de la Région. Le tribut à payer en pays de Caux apparaît très lourd : les gares TER de Foucart-Alvimare, de Bolbec-Nointot et Virville-Manneville seraient supprimées faute de fréquentation suffisante. À la place, un service d’autocars conduirait les usagers vers Yvetot et Bréauté-Beuzeville. Ces gares connaîtraient aussi une diminution de leur nombre d’arrêts quotidiens, de 13 à 10 à Bréauté pour la ligne Paris-Le Havre et de 37 à 30 pour Yvetot.
Des autocars mis en place qui alourdiront le bilan carbone, des embouteillages le matin, des temps de trajet rallongés et des parkings déjà saturés à Bréauté et Yvetot, autant que raisons qui font que les membres des Groupe d’action de la France Insoumise de la 9e circonscription s’insurgent contre une nouvelle amputation d’un service public de proximité.