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« ON TOUCHE LE FOND »
L’univers du peintre appelle à la réflexion et berce l’imagination.
C’est dans la tête disent les regardeurs ?
Le peintre voit en lui-même. Il ne peut échapper à la responsabilité des effets que produisent ses peintures.
La nature s’invite pour penser et réparer le monde.
Le monde n’est pas un ensemble de choses, c’est un ensemble d’événements.
Les choses perdurent dans le temps et les événements ont une durée limitée.
Devons-nous penser le monde avec son passé, son présent et son futur ?
Un espace-temps existe pour un ensemble de monde(s).
La peinture comme événement « est », « a été », ou encore « sera ».
Est-elle illusoire comme la vie elle-même fragile, brève, pleine d’illusion ?
Vivre d’émotions et de pensées, de réseaux, de rencontres et d’échanges.
Alors pourquoi vouloir « TOUCHER LE FOND » ?
La mécanique du monde n’a pas besoin de parler de temps.
Vivre son espace et son temps.
Il y a un temps pour toucher le fond ?
Nous voyons le ciel tourner autour de nous chaque jour, alors que c’est nous qui tournons.
Lune et Soleil se poursuivent dans le ciel en passant l’un à côté de l’autre une fois par mois.
Suffit-il d’un zippo pour enflammer le monde ou éclairer la grande fresque du Cosmos ?
Je suis dans ce paysage et vous ?
Annelise Kunzé , Slam « Pamphlet » du 24 Juillet 2023
Thème : « On touche le fond », mot « Zippo » au bar Zoo, Fécamp
Hommage et réf. à Alain Jouffroy Prix Goncourt de la poésie et pour l’ensemble de son œuvre en 2007, critique d’art.
Carlo Rovelli « l’ordre du temps » 2022, traduit de l’Italien par Sophie Lem.
ARTISTE PLASTICIENNE – Fécamp
a étudié à école des Beaux-Arts Rouen et à la faculté St-Charles Paris