Communiqué de presse du Comité électoral de la France insoumise.
Alors que la crise sanitaire provoquée par le Covid-19 n’est pas encore terminée, une importante crise sociale traverse notre pays, rendant incertain l’avenir de milliers de nos concitoyen·nes.
Malgré ce contexte incompatible avec la tenue d’une campagne électorale apaisée, la date du second tour des élections municipales a été fixée au 28 juin prochain. Nous en prenons acte.
Les électrices et électeurs seront donc appelé·es à décider de l’avenir de leur commune pour les 6 années à venir et les enjeux de la période que nous vivons nous obligent et nous imposent de porter, partout où cela est possible, des projets écologiques, sociaux et démocratiques.
C’est pourquoi La France insoumise sera engagée en soutien à près de 200 listes au second tour des élections municipales.
Après un premier tour ayant conduit à l’élection de 30 maires et de 350 conseiller·es municipaux.ales insoumis·es, la France insoumise ambitionne de l’emporter dans une dizaine de communes aux côtés de citoyen·nes et/ou en alliance avec d’autres forces politiques. C’est notamment le cas à Amiens, Aubagne, Bagnolet, Les Clayes-sous-Bois, Grenoble, Lyon, Noisy-le-Sec, Riom, Toulouse ou Tours.
Dans plusieurs communes, les appels à l’unité se sont fracassés sur le refus du PS ou d’EELV de fusionner leurs listes avec celles que nous soutenons comme au Havre, à Morlaix, Poitiers ou Saint-Herblain.
Dans certaines communes, comme à Hyères ou Bergerac, EELV ou le PS ont proposé aux insoumis·es de fusionner avec des candidat·es issu·es de listes LREM ou avec des dissident·es LREM. Ces propositions ont été systématiquement refusées par insoumis·es locaux, appuyé·es par le Comité électoral.
Certaines décisions locales amènent le Comité électoral de la France insoumise à préciser la position du mouvement dès lors que les lignes rouges présentées dans le texte d’orientation « Municipales 2020 : le peuple aux commandes ! » ne sont plus respectées.
À Montpellier, la France insoumise a appris avec consternation le choix fait par certain·es membres de la liste Nous Sommes de rallier le candidat milliardaire Mohed Altrad. Elle ne peut cautionner une fusion avec un candidat soutien de la politique du gouvernement, ayant cherché à obtenir l’investiture LREM. En conséquence la France insoumise n’est pas engagée dans le second tour des élections municipales à Montpellier. Elle ne donne aucune consigne de vote.
À Arcueil, Colomiers et Nîmes des têtes de liste ont pris la décision de rallier une liste LREM ou conduite par des dissidents LREM contre l’avis des insoumis·es locaux. Ces décisions individuelles, contraires à notre texte d’orientation, n’engagent donc pas la France insoumise.
En Guadeloupe, la France insoumise ne soutient aucune liste au deuxième tour à l’exception de celles de Victor Urbain Arthein à Port-Louis et de George Hermin à Morne-À-l’Eau.
Enfin, à Bobigny et à Nîmes, la France insoumise appelle à voter pour Abdel Sadi et Vincent Bouget candidats investis par le Parti communiste au premier tour.
Le 28 juin prochain, nos concitoyen·nes ont l’occasion de décider par eux-mêmes ce qui est bon pour leur commune. Nous appelons à ne pas abandonner cette élection aux partisan·es d’un système dont la crise actuelle est révélatrice de l’échec.