Le samedi 23 novembre 2024, nous avons manifesté à Fécamp contre les violences sexistes, sexuelles et intrafamiliales, en préambule à la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, lundi 25 novembre.
La culture du viol gangrène notre société. Chaque jour du procès des viols de Mazan nous le rappelle. Le violeur n’est pas l’inconnu de la rue mais un ami, un proche, un voisin, une personne de notre famille.
Pour protéger les victimes et éradiquer les violences, il faut des moyens. Pourtant, Emmanuel Macron nous impose la pire cure d’austérité. Pour apporter la justice aux victimes, il faut respecter leurs droits. Aujourd’hui, seuls 0,6% des viols aboutissent à une condamnation.
La France insoumise a participé aux manifestations partout en France le 23 novembre et luttera pour :
• Allouer les 2,6 milliards de budget demandé par les associations
• Inscrire le consentement dans la définition pénale du viol
• Lutter contre l’impunité des agresseurs sexuels et la correctionnalisation des viols, notamment en augmentant les moyens du personnel judiciaire et de police
• Développer la prévention et la formation, en commençant par les secteurs del’éducation, la police, la justice et du soin
• Appliquer la loi de 2001 prévoyant 3 séances annuelles d’éducation à la sexualité le long de la scolarité
• Porter une diplomatie féministe afin de contribuer aux combats des droits des femmes dans le monde en augmentant les financements internationaux
Sources : France Insoumise (18 novembre 2014)
En complément, un article de l’Insoumission :
Violences sexistes et sexuelles : quelques rappels concernant la France.
« Concernant la lutte violences sexistes et sexuelles (VSS), la tenue de ces multiples rassemblements partout dans le pays donne l’occasion de rappeler certains chiffres édifiants. Ces derniers démontrent le caractère systémique de ces violences et le poids de la culture du viol qui gangrène la société française. En France, une femme meurt tous les deux jours, tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Au 20 novembre 2024, 122 féminicides étaient dénombrés depuis le début de l’année 2024. 143 féminicides ont été décomptés en 2017, 123 en 2018, 153 en 2019, 102 en 2020, 113 en 2021… «
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