On se lève et on proteste #stopnumeriqueviolent
La simplification d’un geste fait espérer une économie de temps ou d’argent. Elle aboutit souvent à un encombrement du quotidien. C’est beaucoup plus simple de prendre une photo qu’il y a cinquante ans. Le geste est devenu minimal. Chacun prenait quelques dizaines d’instantanés par an, aujourd’hui c’est par jour. On avait plaisir à ouvrir en de nombreuses occasions la boite à chaussure retraçant toute une vie, on n’a pas le temps aujourd’hui de classer le fatras de traces dont on leste nos smartphones, et c’est par hasard qu’on revoit l’image de qui nous avait, un instant, paru important.
La simplification du geste unitaire, l’amélioration des outils que cette rubrique suggère depuis le début 2023 ont l’air d’aller dans le sens de la sobriété. Il peut pourtant en résulter un épuisement plus rapide des ressources.
La photo n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.
Force est de constater que nous nous engouffrons dans la répétition maniaque et la consommation de ressources à outrance dès que cela devient facile. Comment, sans prise de conscience, pouvons-nous espérer que le numérique nous aidera à devenir plus sobres ?
Bref la qualité des outils qu’on nous propose n’est pas le seul aspect auquel nous devons travailler. Et il y a une nécessité de le faire. Impérative.
Si toi aussi tu veux que le numérique contribue à la sobriété plutôt qu’au gaspillage des ressources, sans pour autant molester les citoyens, adopte le hashtag #stopnumeriqueviolent. et partage ton point de vue.
#lenumeriqueçapique.