Oppression diffuse

La bifurcation écologique est une affirmation.
Non plus celle des possibles, mais celle d’une exigeante évidence, pour une majorité d’entre nous à changer tout sans vraiment savoir quoi ni comment.
 
La situation actuelle est une oppression diffuse, tenace et pourtant réelle.
Une souffrance, celle d’une névralgie du basculement que l’on sent venir, un étourdissement.
 
Quand les maux deviennent insupportables à la majorité, les mots doivent reprendre leur sens, traduisant ainsi le passage d’une organisation vers une autre.
 
La bifurcation écologique est une notion positive et pleine d’espoir, génératrice d’emplois.
Elle demande à remettre à plat les règles du « jeu » qui nous organisent depuis des décennies.
 
Nous sommes à un point de rupture. La question de la prise de décision aujourd’hui réalisé par une minorité pour leurs intérêts, par une consommation sans limite va se heurter à un besoin de prise de décision par le plus grand nombre pour l’intérêt général et selon les besoins de la population.
 
La question démocratique se pose alors, car il est improbable que cette minorité économique et médiatique d’individus aujourd’hui aux commandes lâchent la bride pour aller vers l’intérêt général.
 
Nous devons être vigilants sur nos libertés en bâtissant un système d’information pluraliste au monde nouveau qui arrive, tout en prenant actions au changement global de société à engager très rapidement.
 
Cela se fera-t-il démocratiquement ? ou resterons-nous sous le joug du marché et de médias d’intérêts particuliers, en perdant nos libertés?
 
Cette manière de gouverner en faveur de l’oligarchie et contre le peuple pose ces questions.


Ces photos métaphorisent «La transition écologique».
Elles remettent de la couleur, là où la grisaille oppresse.
Un peu comme ces petites herbes improbables qui poussent dans le jointement bétonneux d’une bordure de trottoir.

Le BLEU, le rose, le vert conversent dans le flottement sec d’une porte de garage bâchée.

Le JAUNE délicatement irrigue à nouveau de chaleur ce bâtiment improbable de bois de palettes serti d’une fenêtre PVC habillé d’un rideau brodé.

La terre dépolluée respire à nouveau. 
Une évanescence de VERT, féconde et généreuse.