Zone médicale Fécamp : une décision arbitraire !

Perte du statut de zone médicale prioritaire pour Fécamp. Une décision arbitraire de technocrates.

Il y a tout juste un an, la population fécampoise s’indignait du déclassement du territoire de santé de Fécamp. Du collectif Un médecin pour chacun à la présidente de l’Agglo, tous s’indignaient face à une décision hallucinante prise sans concertation par l’ARS et qui faisait perdre à Fécamp un statut donnant droit à certains avantages, pour attirer les médecins notamment.

Le 17 janvier, à l’occasion de l’inauguration de l’IRM à l’hôpital de Fécamp, le collectif a profité de la présence de Luc Poulalion, délégué départemental de l’Eure qui représentait la directrice de l’ARS, pour se faire entendre et rappeler que la désertification médicale s’est encore aggravée sur notre territoire.
 

A propos des critères retenus pour établir le classement, M. Poulalion a précisé qu’ils étaient décidés à l’échelon national par le ministère de la Santé et que l’ARS est tenue de les appliquer. Pour le collectif, « l’obligation de faire sortir un territoire pour en faire entrer un autre dans le périmètre des zones déficitaires revient, d’une part, à déshabiller Pierre pour habiller Paul et d’autre part à jeter tous les territoires dans une concurrence sauvage ».

Si 25 % des territoires de notre région bénéficient aujourd’hui du statut de zone médicale prioritaire, le collectif lui a rappelé que, dans notre département, ce sont 90 % des communes qui sont déficitaires en médecins, pas non pas 25 %.

Les groupes d’action fécampois de la France insoumise condamnent cette gestion purement financière par les technocrates de l’ARS et du ministère, qui dégrade gravement le service public de la santé. Ils considèrent qu’il est urgent de mettre les moyens pour répondre aux besoins de la population.

 Insoumis, force de proposition.
 
Les Insoumis des Hautes Falaises tiennent à rappeler que la santé tient une place importante dans le programme L’Avenir en commun et son livret thématique associé « La santé notre bien commun :  AEC le livret santé
 
La création d’un corps de médecins généralistes fonctionnaires rémunérés pendant leurs études, est une solution toujours d’actualité pour pallier l’insuffisance de praticiens dans les déserts médicaux.