C’EST LA FAUTE AUX INSOUMIS !

C’EST LA FAUTE AUX INSOUMIS !
 
Dans un entretien au ton très complaisant paru ce samedi 15 février dans le Paris Normandie, Estelle Grelier revient sur son récent retrait de la liste qui sera menée par Patrick Jeanne aux Municipales. Face à un journaliste Rouennais visiblement peu au fait du contexte local, elle peut dérouler tranquillement les raisons de ce revirement : C’est la faute aux insoumis.
 
C’est tout aussi tranquillement et de de façon factuelle que nous allons démonter les affabulations de Mme Grelier.
 
Tout d’abord on va rappeler un principe de base : les Insoumis Fécampois n’ont jamais attaqué quiconque sur la personne, ni Estelle Grelier ni Pierre, Paul ou Jacques.. Il n’y a chez nous aucune haine, aucune volonté de harcèlement. Ce n’est pas dans notre ADN et nous mettons au défi tous nos détracteurs de prouver le contraire. Par contre nous avons des principes forts et nous revendiquons d’être des têtes dures.
 
Nos désaccords sont purement politiques et nous les avons exposés et explicités à maintes reprises. L’ancienne Secrétaire d’Etat ne peut pas se défausser de sa participation aux gouvernements Valls et Cazeneuve parce qu’il y a eu Macron depuis. D’ailleurs Macron n’est que le rejeton illégitime de ce quinquennat qui a déshonoré la gauche « de gouvernement ».

C’est probablement aussi pour ne pas recevoir de leçons de Gauche qu’elle choisit pour suppléant lors des Législatives de 2017 Franck Remond, qui venait de se convertir à la Macronie.
 
Nous n’avons évidemment jamais utilisé le terme « social-traitre » pour qualifier Mme Grelier, tout comme nous ne lui avons jamais interdit de se présenter sur la liste de son choix (c’est nous prêter des pouvoirs que nous n’avons pas !)

Par contre nous nous sommes toujours interdit de nous retrouver à ses côtés pour ce qu’elle représente politiquement.
Par ailleurs nous n’avons jamais eu le moindre contact avec elle depuis la fin de l’été dernier, lorsqu’elle s’est présentée à une réunion des principaux représentants de la gauche locale en se déclarant seule légitime à mener une liste d’union. Cette arrogance affichée à mis fin aux discussions. Lors des rencontres avec Patrick Jeanne qui ont suivies, il n’a malheureusement jamais été question de projet pour Fécamp mais de places, que ce soient celle d’Estelle Grelier ou celles qu’ils condescendaient à laisser aux personnes impliquées dans notre démarche citoyenne.
 
Parce qu’il faut le rappeler, si Mme Grelier a l’habileté de ne s’en prendre qu’à la FI, les décisions concernant notre engagement pour cette campagne municipale sont prises démocratiquement par un collectif dans lequel les insoumis sont toujours impliqués mais désormais minoritaires. Cette volonté de ne pas s’allier à n’importe quel prix, de ne pas renier les valeurs que nous défendons, elle est commune à tous ceux qui composent Fécamp Citoyenne, Ecologique et Solidaire. S’en prendre aux insoumis sur ces sujets c’est s’en prendre aux nombreux fécampois qui nous ont rejoints.
 
Comme nous, eux non plus n’étaient pas présents en 2014 puisque Mme Grelier nous impute déja des attaques haineuses lors des dernières élections municipales. On rappelera que la FI a été créee en 2016 et que les groupes d’action fécampois sont actifs depuis 2017.
Enfin cerise sur le gâteau Mme Grelier affabule à nouveau lorsqu’elle nous accuse d’une distribution de tracts « dégueulasses » à la sortie d’un spectacle après que son nom et surtout ses activités aient été cités par un journaliste de l’Obs dans le livre « Les Voraces ». Ni collectivement, ni individuellement les insoumis fécampois n’ont distribués de tels tracts, nous avons assez à faire avec la rédaction de ceux de Fécamp Citoyenne, Ecologique et Solidaire. Puisque nous avons l’habitude de signer nos tracts, il devrait lui être facile de produire les preuves de ces accusations.
 
Enfin on appréciera le travail fort peu déontologique d’un journaliste qui laisse libre cours aux justifications de Mme Grelier sans le moindre esprit critique ou incisif alors qu’il aurait été pertinent, par exemple, de rappeler la contradiction entre son rôle à la SAUR et la volonté affichée par la liste dont elle faisait partie de développer la gestion publique de l’eau, mais qu’attendre d’un journaliste qui ne prend pas la peine – comme le voudrait le code de sa profession – de contacter des gens mis en cause à de nombreuses reprises afin de recueillir leur version et présenter ainsi à ses lecteurs une vision pluraliste.
 
Paris Normandie du 15 février 2020 Article de Thierry RABILLER